Souvenez-vous : en juin 2016, le prototype imaginé par Boyan Slat et la fondation TheOceanCleanup pour lutter contre la pollution plastique des océans était déployé avec succès en Mer du Nord. Objectif : préparer la lutte à grande échelle contre les décharges flottantes de déchets plastiques.
L’Empire d’Angyalistan était heureux et fier d’avoir pu contribuer modestement à cette réalisation grâce à l’opération #ShareYourHorizons organisée en 2014. L’Empire en effet a revendiqué en octobre 2013 les vortex de déchets plastiques avec un objectif simple : être le premier État au monde à vouloir faire disparaître son propre territoire physique.
Les dernières études réalisées par la fondation TheOceanCleanup révèlent que la tâche est plus lourde encore qu’on le prévoyait. En comptant tout km² contenant plus d’un kg de plastique, le GPGP (grand amas plastique du Pacifique) mesure environ 1,6 million de km², soit 3 fois la France, avec 1800 milliards de morceaux de plastique pesant environ 80 000 tonnes : soit 4 à 16 fois plus que les estimations précédentes. Force est de constater que l’Empire étend son territoire de façon exponentielle.
Est-ce un échec ? Pour l’humanité sans doute. Pour l’Empire, c’est un encouragement à poursuivre son action, en commençant par rappeler que sur les 300 millions de tonnes de plastique produites chaque année dans le monde, 10 % termineraient dans les océans. La solution qui s’impose aux citoyens angyalistanais est simple : limiter leur consommation et leurs rejets de plastique, refuser la logique du jetable. C’est dans cet esprit qu’en septembre dernier, l’Empire avait déjà interdit la consommation d’eau conditionnée en bouteilles plastiques.