Le 30 novembre, la KCNA (Korean Central News Agency), agence de presse gouvernementale de la République populaire démocratique de Corée, a annoncé la découverte d’une ancienne tanière des licornes qu’aurait chevauché l’ancien roi Tongmyŏng, à 200 mètres du temple Yongmyong, au centre de la ville de Pyongyang. Selon Jo Hui Sung, directeur de l’Institut d’histoire de la République populaire démocratique de Corée, ce temple servait de palais secondaire au fondateur du royaume de Goguryeo et aussi de tanière pour ses licornes. Pour l’agence de presse nord-coréenne, « la découverte de cette tanière de licorne, associée aux légendes concernant le roi Tongmyong, prouve que Pyongyang était la capitale de l’ancienne Corée et du royaume Koguryo ».
Les autorités de l’Empire d’Angyalistan, extrêmement choquées par cette tentative de falsification de l’histoire aux dépens de l’un des animaux les plus emblématiques de l’Empire – une licorne d’argent est le support à senestre des armoiries de l’Empire et symbolise la personne de S.A.I. – manifestent leur désapprobation et se félicitent de n’avoir aucun ambassadeur à rappeler dans cet Etat dont on peut légitimement s’étonner qu’il soit plus largement reconnu par la communauté internationale que ne l’est l’Empire.
Comme on le sait, les licornes n’ont de tanière qu’à l’horizon, aux confins du territoire impérial. Leur localisation à proximité d’un temple, dans un lieu sur lequel aucune vue dégagée n’est envisageable, prouve avec force le caractère éhonté de l’opération de propagande orchestré par la République populaire démocratique de Corée aux dépens de l’Empire d’Angyalistan – et de la personne de S.A.I. dont l’histoire personnelle est étroitement liée aux licornes qui baguenaudent sur les horizons du mont Ararat.
Les autorités impériales condamnent donc fermement les allégations de la Corée du Nord concernant cette découverte d’une tanière de licornes. Par mesure de rétorsion, l’Empire d’Angyalistan décide de ne plus accepter la moindre co-souveraineté avec le gouvernement nord-coréen actuel sur le territoire qu’il prétend contrôler, et de priver la République populaire démocratique de Corée de tout horizon. Ceux-ci seront rétrocédés au peuple nord-coréen dès qu’un changement de régime permettra d’envisager les choses avec la sérénité qui s’impose.