À l’occasion de la Journée mondiale du tamanoir, le 29 novembre dernier, S.M.I. a souhaité élever cette espèce au rang d’animal national et a invité les citoyens et résidents à nommer d’autres espèces. Pas moins de quatorze propositions ont été reçues en décembre et en janvier : le quokka, le diable de Tasmanie, le dodo, l’ornithorynique, le rhinocéros noir, le tigre de l’Amour, l’hippocampe de la Réunion, le rhinopithèque de Roxellane, le paresseux nain, le lamantin des Caraïbes, la saïga, la panda roux, le tatou nain et le propithèque soyeux ont ainsi été proposés et soumis au vote des résidents et citoyens angyalistanais. Les quatre animaux qui ont recueilli le plus de votes ont ainsi pu rejoindre le tamanoir dans la panthéon zoologique angyalistanais, que domine par ailleurs la Licorne, animal ontologique de l’Empire.
L’opération de vote s’est déroulée sur 30 jours, du 9 février au 10 mars 2016, et 24 votants se sont exprimés.
Sont donc désignés animaux nationaux :
- le tamanoir (Myrmecophaga tridactyla),
- le quokka (Setonix brachyurus),
- l’ornithorynque (Ornithorhynchus anatinus),
- le paresseux nain (Bradypus pygmaeus),
- et le panda roux (Ailurus fulgens).
Les autorités impériales rappellent que chacun bien sûr est invité à ne pas adopter un de ces animaux pour son coupable plaisir, mais à agir pour sa sauvegarde et celle de son milieu, et au-delà pour le maintien indispensable de la biodiversité en général.
Un décret impérial vient graver dans le marbre ce choix symbolique.